2 ème refus aux écoles de Ventabrun: La Mairie de Nice refuse une expertise complète par un expert Européen DG1A

2 ème refus aux écoles de Ventabrun: La Mairie de Nice refuse une expertise complète par un expert Européen DG1A

Ventabrun: Suite au premier refus de mesures indépendantes (= indépendantes des opérateurs) en juin 2012, nous avons demandé en juillet une autre procédure de contrôle de l’irradiation dans les écoles: une « Expertise du niveau maximal d’exposition aux champs électromagnétiques émis par l’ensemble des équipements et des installations d’émissions in situ », effectuée par un expert européen dont voici la biographie:

Docteur Pierre LE RUZ
CURRICULUM VITAE

Missions confiées par des Services Officiels:

1991 – Expert désigné par le Sous-Préfet de Douai dans l’action de la Ville de COUTICHES contre EDF,

1994 – Expert désigné par la commission LANNOYE du Parlement Européen,

1995 – Expert judiciaire désigné par divers tribunaux – TGI et TA de STRASBOURG, TGI de PONTOISE, TA de PARIS, TA de CAEN, TGI de RENNES,
1996

1997 – Expert désigné par le Central Consultancy Register of DG1A à BRUSSELS – N° FRA-21936,

1997 – Expert désigné par l’Union des Transports Publics et par la Direction Centrale du Service de Santé des Armées,

1998 – Expert désigné par la commission du Débat Public sur la THT,


2001 – Expert désigné par le Ministère de l’Economie et des Finances – Antenne Loire Bretagne,

2003 – Désigné comme chairman au Congrès International de l’Electromagnétisme par le Comité Technique de CEM EXPO,

2004 – Expert désigné par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris,

Les expertises du Dr Pierre LE RUZ sont pleinement reconnues comme opposables à l’Administration et à la Justice.
L’accréditation COFRAC dont l’absence lui est parfois reprochée ne concerne en fait que les entreprises et les bureaux de contrôle et son absence est sans objet quand il s’agit d’un expert.

Rappelons également que dès 1981, le Dr Pierre LE RUZ a été Administrateur à la Société Française de Radioprotection – SFRP – en tant que spécialiste RNI (Rayonnements Non-Ionisants).

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La réponse de la Mairie, en août 2012, par courrier de Véronique Paquis, première adjointe au Maire de Nice Christian Estrosi:

Pas d’autorisation.  C’est donc un deuxième refus de mesures indépendantes dans ces 2 écoles par la mairie de Nice. Le refus d’une expertise est une première en France. Que veut cacher la Mairie ?

Nous consultons actuellement le CRIIREM sur la légalité de ce refus. Il semblerait que la Mairie ne peut pas s’opposer à une expertise au contradictoire, expertise validant ou infirmant les mesures d’irradiation payées par les opérateurs de téléphonie eux-mêmes. Nous préparons un nouveau courrier au Maire de Nice et nous saisirons les autorités administratives et juridiques compétentes pour faire cesser cette obstruction.

 Le Maire devrait être le premier à protéger nos enfants, il est responsable de la salubrité des locaux public qu’il administre, mais on constate que la Ville de Nice est très engagée auprès de cet opérateur de téléphonie, sur de multiples chantiers concernant divers secteurs d’activité. La santé de vos enfants, futurs électeurs, et le démontage d’une antenne semblent loin d’être prioritaires, malgré les efforts de communication de la Mairie qui prétend nous soutenir…

… ces deux refus consécutifs prouvent  qu’il n’en est rien. La mairie montre plutôt qu’elle a quelque chose à cacher en refusant cette expertise qui a pourtant été acceptée par toutes les municipalités de France à qui on l’a demandé.

707 électeurs niçois, parents et familles de ces enfants des collines, enseignants et personnels de ces écoles, ont  pourtant manifesté leur désir de voir cette antenne disparaitre. La Mairie ne peut pas continuer à cacher les vrais taux d’irradiation de nos enfants, jour après jour, années après années. Elle ne peut pas continuer à ignorer que la plus haute instance mondiale de la santé, l’OMS, vient  enfin de classer en 2011 les ondes de la téléphonie dans la catégorie des « Cancérogènes Possibles » ( avec le plomb, les vapeurs d’essence, etc)

 Il est temps que cesse ce mépris de la santé de nos enfants. Il faut maintenant nous mobiliser en masse pour accompagner la procédure judiciaire.

Nous sommes actuellement en contact avec un cabinet spécialisé dans les dossiers d’antennes-relais et ayant réussi plusieurs fois à faire reculer les opérateurs et leurs protecteurs. Nous allons mettre en place plusieurs actions dans les prochains jours, avec d’autres écoles de Nice concernées par le même problème de santé publique.

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