Mesures effectuées le 7 mai 2013: Miracle, on ne capte plus rien ?
De nombreuses surprises ce matin 7 mai 2013 à l’école de Ventabrun au cours de ces mesures:
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Les mesures sont été effectuées le 7 mai 2013 au matin par un représentant de l’ANFR, accompagné de son technicien opérateur, mais pas selon le nouveau protocole accredité COFRAC comme l’exigeait le maire, ni selon le protocole de l’INERIS comme nous le demandons !
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Rappelons que Christian Estrosi a interdit des mesures et expertises indépendantes sous prétexte qu’elles n’avaient pas d’accréditation COFRAC ( et alors que celles que nous proposions sous protocole de l’INERIS auraient dû être bien plus approfondies que des mesures accréditées COFRAC..).
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Ces mesures effectuées aujourd’hui n’ont donc aucune valeur légale. Le représentant de l’ANFR nous l’a confirmé en personne devant les parents témoins et stupéfaits.
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Cette situation est d’autant plus surprenante que nous avions obtenu en préfecture, en présence du secrétaire général de la préfecture, des opérateurs, associations, représentants des mairies, de l’ANFR, que des mesures soient faites avec le nouveau protocole apparu en 2011 ( ANFR DR15-3 ), réputé plus sérieux, bien qu’encore contesté par les associations, qui préfèrent le protocole de l’INERIS ( que refuse la mairie). [La grosse différence est que le protocole de l’INERIS prend en compte les seuils d’exposition maximale, et les heures d’exposition maximale, alors que celui de l »‘ANFR-accrédité-COFRAC » ne prends en compte que l’exposition moyenne extrapolée sur 24H]
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Deuxième surprise: en ce qui concerne les relevés de ce 7 mai, les parents, comme les représentants de l’ANFR qui sont venus mesurer, ont été surpris par le fait que les puissances étaient parfois en dessous du seuil de sensibilité de l’appareil, c’est à dire extrêmement basses, indétectables, tellement que rien n’a pu être noté sur plusieurs salles alors qu’elles ont été mesurées à des taux bien plus importants dans les mesures accréditées d’années précédentes !
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C’est par exemple le cas, sur les classes du premier étage de l’école primaire coté antenne, sur lesquelles on relevait en moyenne 1,4 volt par mètre en novembre 2009 sur la fréquence du GSM 1800 mhz (fréquence du GSM et de la 4G chez Bouygues qui est l’opérateur de cette antenne), et qui, par miracle pour les enfants de cette classe, ont un seuil indétectable en 2013, alors que le trafic hertzien est bien plus important depuis que les smartphones et autres objets communicants sont généralisés…nous ne sommes pas loin de penser que l’opérateur, averti on ne sait comment, a pu baisser la puissance, pour ces mesures du 7 mai 2013. Les représentants de l’ANFR nous ont confirmé, et trois parents en sont témoin, que les opérateurs pouvaient baisser la puissance à distance, instantanément, d’un simple clic…miracle ! les ondes ont disparu à proximité de l’antenne !
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La suspicion est d’autant plus grande que, lorsque nous sommes allés dans des salles de l’école orientées dans la direction opposée de l’antenne, et protégées de l’antenne par des murs de béton armé, c’est à dire vers l’Est, vers la Madeleine, en étant par exemple dans le réfectoire, nous avons parfaitement capté et mesuré l’exposition par les antennes qui sont dans les collines en face.
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Idem lorsque nous nous sommes mis à l’abri de l’antenne de l’école, dans une salle protégée par un mur en béton armé ( l’armature métallique du béton fait Cage de Faraday), mais orientée vers les vallons à l’ouest, dans laquelle nous avons pu capter et mesurer l’exposition par les antennes proches.
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Mais, je le répète, toutes les salles de classe de primaire au premier étage, au visu de l’antenne, à la même hauteur que les 2 blocs-antennes, avaient une exposition indétectable par l’appareil, comme le montrera le rapport d’expertise je l’espère, alors que les mesures accréditées Cofrac de 2009 montrent des expositions supérieures à 1 V/m…c’est plus que suspect !
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Nous ne sommes donc pas plus avancés aujourd’hui, et la mairie comme l’ANFR comme l’opérateur pourront se satisfaire que, comme d’habitude, les mesures sont dans les normes, sachant les aberrants seuils français d’exposition maximale autorisée, ceux que la Commission Européenne demande de diviser par 100 ( sur la 3G) dans un premier temps, puis par 300: Oui, les normes françaises autorisent un taux d’exposition maximale 300 fois plus élevé que ce que demande l’Europe…
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Nous ne sommes donc pas plus rassurés, et nous ne le serons pas non plus dans quelques jours en voyant le rapport d’expertise montrant que l’exposition de l’antenne était indétectable !
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De plus, nous sommes inquiets de voir que Bouygues ayant nationalement récupéré la bande de fréquence de 1800 mhz ( qui est celle de l’antenne de Ventabrun) pour y exploiter les services de la 4G (très haut débit pour internet sur mobiles: la musique, la vidéo, la TV, les applications sur mobile), il est probable que la pollution hertzienne augmente autour de nos chers enfants, dans les prochains mois et prochaines années, au fur-et-à-mesure que les habitants des collines et des hopitaux de l’Archet (milliers de personnes servis par l’antenne de notre école) utilisent les services de 4G.
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Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, il faut plus que jamais se mobiliser pour faire cesser ce danger sur nos enfants, nos enseignants, nos personnels.
Nous n’y arriverons que par la mobilisation générale des parents. Rejoignez-nous.